xm finition Alto

bonjour les amis
en cherchant des videos d'xm sur le net pour le plaisir des yeux en attendant d'en acquérir une ,je suis tombé sur cette finition d'XM jamais commercialisée!
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La XM Alto a légué quelques technologies aux véhicules actuels :

L'AFIL (alerte de franchissement de ligne) allumage auto des feux et des essuies glaces, radars de recul et j'en passe...

Mais ce n'était pas une finition, juste un prototype sur base VSX

D'autre petites renseignement sur ce projet :







(Photo : PSA)

Les différents équipements de la Citroën ALTO ont été développés dans le cadre du programme européen Prométhéus.

L'importance de l'électronique dans la conception, la réalisation et l'exploitation des véhicules automobiles est une réalité. Aujourd'hui, le marché européen de l'électronique automobile concerne 13 à 15 millions de véhicules par an, il a représenté en 1994 un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards de francs, les coûts par véhicule variant de 150 à 10000 F. "Pour l'an 2000, les prévisions sont de l'ordre de 35 milliards de francs, intégrant une baisse des coûts actuels des produits concernés de 30 à 35%", dit Jean-Jacques Pommereau, prêt à prendre les paris : selon lui, l'Europe, et en particulier l'Allemagne et la France, sont bien placées dans cette course.

Définition de l'électronique

Trois objectifs ont motivé le boom de l'électronique automobile ces 20 dernières années : améliorer le fonctionnement des systèmes mécaniques, augmenter la sécurité et le confort, faire mieux à moindre coût. Les applications se répartissent en 5 types : le contrôle moteur (injection, allumage, alimentation...), l'amélioration des systèmes mécaniques (freinage ABS, transmission automatique, direction assistée, suspension active chez Citroën...), l'habitacle (poste de conduite, confort, communication...) et le châssis (climatisation, multiplexage...).
Pour intégrer l'électronique à toutes ces fonctions, les ingénieurs se heurtent encore à des contraintes draconiennes : des gradients de température énormes (jusqu'à 50°C par minute, pour un tableau de bord chauffé à 70°C au soleil puis ramené brutalement à 20°C par la climatisation), l'humidité, la présence d'hydrocarbures... Citons encore le problème de masse : comment protéger le circuit électronique des perturbations électromagnétiques extérieures, dans un habitacle essentiellement métallique ? "On mesure régulièrement des surtensions de 300 volts sur un circuit de 12 volts", raconte Jean-Jacques Pommereau.
Il faut, pour résister à tout cela, une électronique extrêmement robuste.


Pas d'erreur

L'industrie automobile n'accepte pas d'erreur "de jeunesse" pour ses produits : ils doivent être à "zéro défaut" au moment du montage, et présenter sur 10 ans un taux maximum de pannes de 1/1000 par an, dans des conditions d'utilisation très dures. Pour des raisons de coûts, l'électronisation des fonctions automobiles concerne actuellement surtout les véhicules haut de gamme, dont le niveau de prix est moins contraignant que celui des véhicules de grande diffusion. "C'est dommage," regrette Jean-Jacques Pommereau, "car l'électronique apporte une amélioration sensible des performances comme de la fiabilité des fonctions automobiles concernées."


Le multiplexage

Dans ce contexte de difficultés d'ordre à la fois électronique et économique, une grande révolution est en train d'aboutir : l'avènement du multiplexage. Cette technologie, née dans le cadre du programme européen Prométhéus, concerne l'utilisation d'un "bus" (quatre fils), pour faire passer des informations numériques permettant aux différents organes d'un véhicule de communiquer entre eux.
L'objectif est de simplifier les câblages 5 liaisons, qui peuvent, sur un véhicule haut de gamme, atteindre deux kilomètres de longueur totale et nécessiter 2000 à 2500 points de connexion : autant de causes de pannes ! La validation du projet PSA Multiplexage est en cours par la réalisation de véhicules XM multiplexés à l'usine Citroën de Rennes. Plusieurs centaines de ces véhicules sont livrés en clientèle depuis mi-1994.


Prométhéus

De 1986 à 1994, le programme de coopération technologique Prométhéus s'est soldé par la réalisation de deux véhicules de démonstration, Prolab 1 et Prolab 2, qui ont permis aux constructeurs automobiles de développer des systèmes d'assistance en phase de pré-industrialisation : assistance au contrôle de trajectoire, système anti-collision, régulation intelligente de vitesse, contrôle de vigilance... Ces résultats ont fait l'objet d'une diffusion importante : 109 présentations dans des congrès internationaux, et ont fait collaborer les constructeurs français PSA Peugeot Citroën et Renault avec de nombreux centres de recherche. Parmi ceux-ci, citons le CNRS, l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) à Rennes (Patrick Bouthemy) et à Sophia Antipolis, l'École des mines de Paris, l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, l'université technologique de Compiègne, l'université des sciences et techniques de Lille, l'Institut national polytechnique de Grenoble et la société Ingénia Dialexis de Toulouse. En tout, 28 thèses ont été soutenues sur ce sujet.

pour les infos
@xm92

merci pour ces infos